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Yamal

Yamal
Photo by Klemens Köpfle / Unsplash

Un an a passé. Quand Dembélé voulait quitter le Barça. Du côté des Ramblas, beaucoup craignaient de perdre un ailier qui sait se rendre irrésistible. Et qui renforcerait le PSG. Xavi insistait pour le garder. Mais devant l’obstination du Français décidé à rompre les amarres catalanes, le transfert était réalisé.

Faut dire que la situation financière du FC Barcelone (un trou de plus d’un milliard d’euros !) n’invitait pas les dirigeants du club à faire la fine bouche. Elle ne permettait pas non plus de le remplacer par un joueur de notoriété affirmée. La main forcée, le Barça faisait alors appel à un gamin du vivier de La Masia; qui avait seize ans…

La pépite

Bonne pioche! A quelque chose malheur est bon: Lamine Yamal faisait vite oublier son prédécesseur. Et son nom était bientôt sur toutes les lèvres en Espagne: il multipliait les bonnes prestations. Vrai, le gamin ne manquait pas de culot. Pas celui de l’inconscience. Le culot de la classe.

La parfaite couverture de balle du jeune gaucher, ses accélérations ravageuses, ses débordements à l’aile alternés à ses plongées au centre impressionnent. Et à différence de son prédécesseur, Lamine termine ses actions aussi bien qu’il les commence; voire mieux! Car les centres sont précis, les tirs cadrés et souvent victorieux. A ras de terre, à mi-hauteur ou dans la lunette. En demi-volée, à l’arrêt… Jusqu’aux corners directs! La panoplie est complète. 

L’Espagne s’incline au Lamine Yamal de la Liga et de la Roja. Le voilà bientôt attendu au tournant de l’Europeo 2024. Or, en Allemagne, la pépite crève l’écran.

Et depuis, à chacune de ses sorties, le jeune crack s’avère décisif, multipliant les caviars pour ses partenaires et les buts.

La mine d'or

Lamine a tout pour être un des grands joueurs de la planète foot durant plus d’une décennie.

Contrairement à Mbappé, dont le jeu basé sur sa vitesse de course et d’exécution expose à des trous d’air liés à des baisses de condition ou des blessures, le jeu de Lamine s’appuie sur la technique. Il devrait être moins exposé à la fragilité qui complique souvent les grandes carrières sportives. Et le jeune hispano-marocain de Catalogne ne semble pas perturbé par l’hyper pression médiatique qui entoure l’enfant de Bondy.  Restera-t-il au Barça? 

Le FC Barcelone aurait déjà rejeté une offre pour lui du PSG, à hauteur de 250 millions d’euros. Vrai ou faux? Quoi qu’il en soit, son contrat prévoit une clause libératoire dissuasive: un milliard d’euros! 

Si ce transfert avait été concrétisé, ironie du destin, il aurait fait de Dembélé le remplaçant du grand espoir culé. La roue tourne vite dans le football. Mais combien de temps le Barça pourra-t-il résister au chant des sirènes du Golfe? Une certitude: dès à présent, Yamal est la mine d’or du Camp Nou.

Et si Yamal venait à coiffer sur le poteau les Vini, Bellingham, Haaland, Rodri, Mbappé, dans la course au ballon d’or?

Réponse le 28 octobre.